Lecture : le niveau des écoliers français ne cesse de baisser !
L’Hexagone arrive en 34e position du classement international Pirls réalisé tous les cinq ans. La Russie et Singapour caracolent en tête.
À 10 ans, un écolier français lit moins bien que ses camarades européens, exception faite de la Belgique francophone. C’est ce que révèle le dernier «Programme international de recherche en lecture scolaire» (Pirls)*, réalisé en 2016 auprès des élèves de 50 pays du monde, à la fin de leur quatrième année de scolarité obligatoire en CM1 donc, pour la France. Il y a dans le monde plus de bons lecteurs qu’il y a 15 ans, constate l’édition 2016 de cette étude menée tous les cinq ans. Pour autant, deux pays enregistrent un résultat inférieur à 2001, année de lancement du programme: les Pays-Bas et la France…
L’Hexagone arrive en 34e position du classement, avec 511 points, juste au-dessus de la moyenne internationale (500). Derrière elle, des pays comme le Chili (494), Malte (452), le Maroc (358) ou l’Égypte (330). Devant elle, l’Espagne (528), le Portugal (ex aequo à 528), l’Allemagne (537), l’Italie (548), les États-Unis (549) ou encore l’Angleterre (559).
Entre 2001 et 2016, les résultats de la France ont suivi une courbe obstinément déclinante, avec pas moins de 14 points perdus.
Dans le haut du classement, la Russie (581) et Singapour (576) tirent magistralement leur épingle du jeu et gagnent respectivement une et deux places par rapport à l’édition 2011. Le petit pays asiatique, qui a déjà fait parlé de lui pour ses performances en maths – la fameuse méthode de Singapour a fait des émules en France -, vient confirmer la vigueur d’un système éducatif qui a entrepris sa réforme il y une vingtaine d’années. En Russie comme à Singapour, un quart des élèves atteint en lecture le niveau «avancé», le plus élevé sur les quatre définis par Pirls. À titre de comparaison, seuls 4% des élèves français entrent dans cette case en France…
Que mesure précisément Pirls? «L’aptitude à comprendre et à utiliser les formes du langage écrit que requiert la société (…) Les jeunes lecteurs lisent pour apprendre, pour s’intégrer dans une société où la lecture joue un rôle essentiel et pour leur plaisir», explique l’Association internationale pour l’évaluation du rendement scolaire (IAE), à l’origine de l’étude. Parmi les compétences mesurées, si les élèves français s’en sortent plutôt bien sur l’item «prélever des informations explicites et faire des inférences directes» (+9 points au-dessus de la moyenne), ils ont beaucoup plus de mal lorsqu’il s’agit d’interpréter et d’évaluer (-10 points).
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